Le livre des rues

A propos du livre des rues

A côté de moi qui travaille, il y a trop souvent un autre moi qui examine, raisonne, critique…

Donc j’ai repris ce livre et j’ai tout relu. Il en ressort que si l’ouvrage pouvait faire suite du livre « En Passant par Franconville », celui-ci n’a pas eu les bonnes personnes pour en faire un livre historique des rues pour une simple raison, personne ne s’est penché sur son histoire pensant peut-être recueillir des renseignements dans les ouvrages existants, malheureusement il fallait faire beaucoup de recherches. Le livre « En Passant par Franconville » c’est fait en gros sur deux ans avec des anciens de Franconville, le livre des rues il a fallu dix ans avec une grande majorité de nouveaux…

Je ne vais pas rentrer dans le détail complet que je pourrais avoir sur les rues je vais juste m’attacher à quelques erreurs et si je me trompe n’hésitez pas me fournir les preuves.

Je ne sais pas quel est le plan qui a servi pour faire ce livre car certaines voies n’existaient plus et d’autres habitées ne sont pas mentionnées, le plan général du livre n’est pas complet.

L’origine des rues de l’Epine Guyon en grande partie n’existe pas, et pourtant ce n’est pas bien vieux… de plus quelques rues semblaient trop simples, et les erreurs furent commises.

Page 28. La rue du Gros Chêne ne fait pas référence à un arbre de Franconville mais de la forêt de l’Isle Adam.

Page 30. La rue des Hauts Buis est un lieudit de la forêt de l’Isle Adam

Page 33. La rue du Pavé de Chauvry n’a rien à voir avec un fromage, mais un lieudit de la commune de Baillet en France.

Et bien d’autres qui n’ont rien à voir avec la description du livre. Voir sur mon site.

 

Quartier des Fontaines est l’un de ceux qui comporte le plus d’Histoire.

 

Les rues des « Belles-vues, des Coteaux, Soldini, Philippe, et Bonne » ont été créées par Mr Philippe en 1868 lors du lotissement du parc seigneurial en soixante-dix lots.

Page 50. L’impasse du Belvédère est toute récente, est très loin de l’ancien cimetière…

Page 51. La rue Gabriel Bertin doit son nom à un adjoint au maire début du XXème et non celui de la révolution (voir mon site)

Page 52. L’avenue des Bois, dénomination lors de la rénovation du chemin de derrière l’Eglise.

Page 53. Rue Claude Bonne, ce n’est pas sous son mandat que fut construite l’Eglise Sainte-Madeleine, lors de sa création s’appelait « rue Napoléon Saint-Leu »

Page 55. Rue du chemin neuf est une des plus vieilles rues, elle partait du carrefour de la Croix Rouge pour aller à Cormeilles, donc pas ouverte au XXème.

Page 57. Rue du Clos Monnier, rien à voir avec une famille de Franconville, au XIIème siècle nous avons « L’aumônier de Saint-Denis » qui avait des terres à Franconville et qui les louait, dans les terres de Mr Le Père de Popin il est mentionné aussi « l’Aumônier ».

Page 60. Rue des Cotillons n’existe pas mais c’est chemin des Cotillons, j’ai moi-même été surpris qu’une partie de cette voie ne soit pas une rue, son autre nom que l’on trouve chez les notaires est « Coquillon ».

Page 61. Chemin de la Croix-Rouge, origine et remarques fausses, cette voie avait 2mètre de large et 315 m de long en 1885, elle fut élargie ensuite pour l’agrandissement du cimetière, de plus il n’y a jamais eu de croix- rouge à cet emplacement, amalgame des Croix.

Page 63. Rue de l’Eglise, créée à la rénovation, les remarques sont à revoir.

Page 64. Chemin et sente de la Fondée, n’existe plus depuis la création de l’autoroute…sans objet dans le livre.

Page 66. Allée du Lavoir, photo non contractuelle, devrait y figurer la fontaine des Bertin, n’a rien à voir avec le lavoir de la Fontaine des Boulangers, remarques inappropriées.

Page 67. Rue Jean Leblond, l’origine est à débattre dans la mesure ou le nom d’une personne n’était pas donné à une voie mais un nom qui rappelait quelque chose aux habitants. Nous trouvons dans les textes anciens « geneblond, genneblond ».

Page 69. Rue de Paris, trop d’histoire… pour en faire un résumé.

Page 71. Rue Philippe, la carte représente plus la rue Claude Bonne que la rue Philippe…

Page 72. Chemin du Puits de la Barre, n’est pas un chemin qui menait de Saint-Denis à Pontoise…Signification « plan de vigne » à démontrer, l’illustration pas bonne.

Page 73. Chemin sous les Regards, n’a rien à voir avec une notion de vue, vient qu’il existait des regards pour contrôler et entretenir une canalisation d’eau alimentant des fontaines.

Page 74. Rue de la Sablière, son origine tient d’une sablière (carrière) qui existait dans ce lieu.

Page 75. Rue Jean Baptiste Soldini, la plaque de rue ne comporte pas de prénoms…s’il fallait mentionner les prénoms il fallait tous les mettre « Jean Baptiste François Dominique Soldini » son acte de décès mentionne pour nom « Soldiny ».

Page 76. Sente des Terres Rouges, nom du lieudit, début rue de la Tuilerie et non rue de Paris.

Page 76. Rue de la Tuilerie, fin bd Gambetta à Sannois, n’a rien à voir avec la tuilerie qui existait à l’autre bout de Franconville près de Montigny, cette rue mitoyenne avec Sannois fait référence à une tuilerie qui existait à Sannois pratiquement en face de cette rue.

Page 77. Allée de la Voute, ne fait pas référence à une ferme, l’illustration montre l’entrée de la Grande-Cour, c’est-à-dire que cette cour était entourée de maisons d’habitations.

 

Quartier de l’Hôtel de ville

 

Page 81. Boulevard Maurice Berteaux, si figure sous bd de la Mairie en 1933 ce ne peux être qu’une erreur du plan puisque celui-ci fut renommé  en « Maurice Berteaux en 1922 », revoir les anciens noms de ce boulevard, en 1922 n’a jamais été la rue des écoles…

Page 84. La rue du Centre n’a jamais été dans la propriété Hamelin mais en bordure.

Page 84. Impasse du Clos Milon, le clos Milon n’était pas à cet emplacement mais du côté de la rue des Onze Arpents, son nom découle d’un lieudit pas d’un habitant.

Page 85. Rue des Closeaux, rue prêtant à confusion si nous n’avons pas les bons documents, c’est à revoir en totalité, il y avait la rue des Closeaux et la sente des Closeaux qui ne sont pas la même chose.

Page 86. Square de l’Ermitage : n’est pas une rue mais un ensemble de bâtiments le long de la rue du Saut du Loup et non pas de la rue des Pavillons qui est à Sannois.

Page 89. Rue Albert Valentin Gokelaere, n’a jamais été la rue du Lavoir

Page 90. Rue Hamelin, ce n’est pas son neveu qui hérite, voir le document sur mon site.

Page 100. Rue du Plessis-Bouchard : noms successifs à revoir,

Page 103. Rue du Saut du Loup, illustration pas bonne ne correspond pas Franconville.

Page 105. Rue de la Station, nommée lors de la création de la gare…

Page 106. Rue de Taverny, revoir l’ordre des noms successifs et de la procession.

Page 108. Bd Toussaint Lucas, ce boulevard n’a jamais été à la gare

 

 Quartier Jean Monnet

 

Page 114. Chemin et sente du bas des Rinvals, anecdotes à confirmer,

Page 120. Ruelle de la Fontaine des Boulangers, n’a jamais changé de nom, date d’avant 1783,

Page 121. Rue Pierre Fossati, anecdotes, pas le parc de César François de Cassini, fait construire une maison pas château.

Page 123. Chemin Vert des Grattes-bœufs, facile de créer une légende quand on manque de documents… pour le moment, même Mr Vaquier, n’a trouvé un sens à « gratte-bœufs » sinon, gratter, travailler la terre avec des bœufs, dans les bois de Saint-Marc se trouvait « les grattes-chaudières » ?

Page 124. Sente du Haut-Pavé, dans le lieudit du Haut-Pavé, origine sans rapport, existait avant qu’il y eût des trottoirs…

Page 125. Sente du Lavoir, le ru ne descendait pas de la colline, mais venait d’une source au-dessus de la Fontaine des Boulangers.

Page 126. Rue Jean Leredu : Mr Leredu n’a jamais habité la maison construite par Mr Cassini, celle-ci fut détruite avant d’être reconstruite et habitée par Mr Leredu, le parc n’ayant jamais été jusqu’au haut de la colline…

Page 127. Chemin de la Mare Epineuse, cette mare existait à Montigny pas à Franconville.

Page 129. Chemin des onze Arpents : ici ce n’est pas une unité de longueur mais de surface, il valait 100 perches et une perche 34,17 m² soit 3417m² bien loin des 71,46 m² mentionnés.

Page 130. Sente du Paradis : rien à voir avec la religion, ici c’est un terrain pas du spirituel ! voulait dire que le terrain était agréable a travailler et que les récoltes étaient faciles et bonnes, c’était un « paradis » pour la culture.

 

Quartier des Noyers de St-Edme

 

Rien à remarquer, il n’est mentionné des personnages sur des rues nouvellement créées donc sans histoire propre à la ville.

Quartier du Séquoia de la Gare :

Hormis les dates de création de ces rues il y a peu de remarque, sinon changement de nom et les illustrations :

Page 148. Allée Cassini dommage qu’elle soit bien loin de son domaine à Franconville.

Page 153. Rue de la Justice, plutôt Allée de la Justice part de la rue de la Station et se termine avenue Chanzy, est à l’intérieure d’une résidence, cette voie est nouvelle et n’a rien à voir avec la première rue de la Justice qui est devenue la rue du Sergent Hurteau, en conséquence les illustrations ne sont pas valables.

 

Quartier du Stade

 

Comme le quartier précédent les remarques ne sont pas nombreuses si je ne rentre pas dans la viabilité et les dates de créations.

Page 160. Rue d’Albon comme celle de Cassini se trouve loin de son parc.

 

Quartier du vieux Marché

 

Page 182. Rue Albert Baratier : c’est le lotisseur qui a donné ce nom à la rue, la maison des cinq étages a son entrée rue du Plessis-Bouchard.

Page 184. Rue Cadet de Vaux, voir mon site, Mr Cadet de Vaux n’a jamais créé de panneaux indicateurs de vitesse cela n’avait aucun sens par contre il a créé des panneaux indicateurs de direction pour retrouver son chemin. (Panneaux indicateurs actuels).

Page 191. Rue Alexandre Dumas, n’est pas en impasse…

Page 199. Allée Jules Lassouche, cette voie appartient en moitié aux riverains.

Page 208. Avenue Louis Pasteur, la plaque de rue ne comporte pas de prénom

Page 211. Place de la République : voir plus sur mon site, c’est en 1896 que cette place prend le nom de « République » bien après la création de gare.

Page 213. Rue Louis Sébillon : Mr Grosdemange n’a pas été maire de 1919 à 1950.

 

Ceci est un résumé des anomalies dont quelques-unes auraient pu être évitées.

Le chemin des Rommes n’est pas mentionné et il existe des habitants, de même pour la sente du bois des Monts Frais

Je n’ai pas compris toutes les viabilités, période de création ou autres que je possède, consulter mon site il se peut que vous ayez des réponses plus complètes.

En gros cela fait une cinquantaine de remarques…

 

Sources puisées dans mes recherches aux ADVO et autres…Ywan Kutelmach © 28/12/20